Un medecin generaliste a recu diverses fois en consultation, entre le 18 septembre 2000 et 16 aout 2001, une patiente souvent accompagnee via son mari. En mars 2001, Afin de i?tre capable de beneficier aussi de la assurance rapatriement lors d’un voyage a l’etranger, votre dernier demande au medecin generaliste d’etablir lien hypertexte significatif a J’ai demande d’une compagnie d’assurance un certificat relatif a l’etat de sante mental de le epouse.
Celui-ci accepte et ecrit : “Je soussigne, certifie que madame X, nee le …, offre une pathologie psychiatrique reconnue en ALD a type de psychose maniaco-depressive. Certificat remis a monsieur X pour faire valoir ce que de droit”. En aout 2001, madame X sollicite le prononce du divorce a l’egard de le mari. En septembre 2001, votre dernier delivre une assignation en refere Afin de obtenir diverses mesures concernant un gamin, principalement que soit designe un expert psychiatrique Afin de examiner la tante. A l’appui de cette demande, il joint a l’assignation, le certificat medical redige en mars par le medecin generaliste. Correctement que votre certificat n’ait nullement ete produit lors en tentative de conciliation, madame X decide de porter plainte en penal a l’encontre du medecin generaliste Afin de violation du secret professionnel et a l’encontre de le mari pour complicite de violation du secret professionnel.
Le juge d’instruction prenait en juillet 2002, une decision de non lieu, ainsi motivee : “(. ) le medecin generaliste connaissait bien monsieur et madame X et avait etabli votre certificat a J’ai demande de monsieur X pour faciliter des demarches aboutissant au voyage des epoux X, persuade qu’il pourrait etre exclusivement destine au medecin conseil de la garantie, tenu egalement au secret medical. C’est donc tout i fait avere que l’element intentionnel tant du delit de violation du secret medical invoque a l’encontre du medecin generaliste que du delit de complicite de violation du secret medical invoque a l’encontre de monsieur X fera defaut (. )”. Sur appel une part civile, la cour rendait 1 arret (2003) renvoyant nos deux prevenus devant le tribunal correctionnel.
Notre tribunal correctionnel rappelait que :”(. ) le respect du secret professionnel s’impose au medecin, hormis des cas ou J’ai loi en dispose autrement, comme votre devoir de leur etat. le simple fera Afin de un medecin de delivrer a un tiers, fait-ce le conjoint une personne concernee, 1 certificat medical contenant des indications sur l’etat de sante de celle-ci, est susceptible de tomber sur finir en loi(. )”. Mes magistrats estimaient qu’ : “(. ) en l’espere, le medecin generaliste n’avait jamais demande ‡madame X l’autorisation d’etablir le certificat pas plus que celle de le transmettre a le mari, que le medecin generaliste avait agi sur la demande du seul monsieur X, le certificat indiquant expressement,”remis a monsieur X” et que s’agissant de l’usage qui en avait ete fera, il importait peu que monsieur X ait ou non poursuivi la procedure de refere, la simple mention du certificat litigieux via le bordereau des pieces annexes, manifestant suffisamment, tant J’ai materialite de sa production que l’intention de s’en servir pour fonder une demande en justice (. )”.
Condamnation du medecin generaliste a une amende de 600 euros et a verser a la plaignante une somme de 850 euros dont 500 euros au titre de le prejudice moral. Condamnation du mari d’une plaignante a une amende de 400 euros et a verser une indemnisation egalement de 850 euros a sa copine.